Petri décortique le personnage d’un directeur de la police criminelle et ensuite de la section politique. En apparence il est sur de soi, efficient, scientifique, presque “américain” à l'image du progrès qui apparaît notamment dans la séquence des ordinateurs. Mais en réalité il est un homme troublé qui a besoin d’affirmer continument son autorité et son rôle.
La dénonciation passe par un récit construit comme un policier.
Mais au-delà de ce cadre générique, Elio Petri construit une représentation centrée sur le rapport du personnage avec le pouvoir. « Un film politique est un film sur la folie dégénérative du pouvoir » .
Il nous montre le point de vue « de l’autre côté », d’un protagoniste qui détient le pouvoir. Et qui le défie. C’est un film qui met en scène le pouvoir, ses dérives, le délire de ceux qui l’ont. Et c’est un film politique car il met au jour une situation qui n’est pas fictionnelle, celle d’une Italie avec ses contradictions politiques. Le genre policier est détourné pour mettre en scène une dénonciation de la corruption du pouvoir, de l’autorité.
Une critique :
« Et on peut regretter, on le regrette sans doute que l’on appelle au service d’un engagement comme celui de ce film le maniérisme érotique du cinéma italien de consommation le plus banal » « (Paolo Valmarana, Il Popolo)
D'autres documents à consulter se trouvent dans le .pdf ci-joint.
La dénonciation passe par un récit construit comme un policier.
Mais au-delà de ce cadre générique, Elio Petri construit une représentation centrée sur le rapport du personnage avec le pouvoir. « Un film politique est un film sur la folie dégénérative du pouvoir » .
Il nous montre le point de vue « de l’autre côté », d’un protagoniste qui détient le pouvoir. Et qui le défie. C’est un film qui met en scène le pouvoir, ses dérives, le délire de ceux qui l’ont. Et c’est un film politique car il met au jour une situation qui n’est pas fictionnelle, celle d’une Italie avec ses contradictions politiques. Le genre policier est détourné pour mettre en scène une dénonciation de la corruption du pouvoir, de l’autorité.
Une critique :
« Et on peut regretter, on le regrette sans doute que l’on appelle au service d’un engagement comme celui de ce film le maniérisme érotique du cinéma italien de consommation le plus banal » « (Paolo Valmarana, Il Popolo)
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